Importante mobilisation au CHC de Waremme ce jeudi: le personnel réclame des renforts
« La CNE s’insurge contre cette attitude attentiste des employeurs face à la pénurie : ils n’en font clairement pas assez pour trouver des solutions», s’exclame Nicolas Cahay, secrétaire régionale CNE.
En province de Liège, la mobilisation est historique, à tel point, que les employeurs doivent réquisitionner du personnel pour assurer la continuité des services !
A la clinique Notre-Dame de Waremme comme à la clinique Sainte-Elisabeth de Heusy, les directions doivent aussi réquisitionner du personnel tant la mobilisation est forte et déterminée. A la clinique psychiatrique des Frères Alexiens, c’est tout l’hôpital qui sera à l’arrêt, signe également d’un malaise grandissant. »
Plusieurs hôpitaux concernés
Des rassemblements auront lieu devant les entrées principales :
- du MontLégia à Liège, entre 11 et 13h : une présence massive de travailleurs est annoncée, des animations seront prévues. Un Haka sera réalisé sur le coup de 11h.
- de Sainte-Elisabeth à Heusy : une action visuelle originale aura lieu à 11h20 précises
- de la clinique Notre-Dame à Waremme à 11h
- de la clinique Notre-Dame à Hermalle à 11h
- de la cuisine centrale à Alleur à 11h
- de la clinique des Frères Alexiens à Henri-Chapelle à
En outre, un arrêt de travail aura lieu à la clinique Notre-Dame des Anges à Glain de 11h à 11h30.
Enfin, à la clinique Saint-Nicolas à Eupen et à la clinique Saint-Joseph à Saint-Vith, le personnel fera de la sensibilisation dans les services et une action « photo flash » aura lieu en matinée.
«C’est un signal fort qui sera donné ce jeudi. Le personnel est épuisé, au bord du gouffre… Il ne peut plus attendre, il faut le soulager. Cette absence d’anticipation des directions et du gouvernement en matière de recherche de candidats à l’embauche est inadmissible. Il est temps d’agir », insiste Nicolas Cahay.
Force est de constater que les activités ont repris à plein régime dans tous les hôpitaux sans que des solutions se dessinent pour soulager les travailleurs. «En fait, les hôpitaux veulent récupérer les pertes de la crise COVID en sur-planifiant les programmes opératoires sans avoir le cadre suffisant », déplore Nicolas Cahay qui rappelle que l’accord non-marchand de 2017 n’est toujours pas mis en œuvre. Cet accord prévoyait, entre autres, l’aménagement des fins de carrière, la formation individuelle, la stabilité des contrats ou encore la possibilité de prendre trois semaines de congé d’affilée.